La Presse commence à en parler.
Un article de fond dans le Monde diplomatique de février 2024 intitulé : « Soignants suspendus, autopsie d’une erreur » revient sur le vécu de tous ces soignants dont on ne connait toujours pas le nombre, qui durant 607 jours ont connu le vide économique, social et professionnel.
Dans la Presse locale Bisontine d’avril 2024, le journaliste fait le point à travers des paroles de soignantes sur ce que sont devenues, 3 ans après la crise sanitaire, les suspendues du Covid.
La plupart ont dû aller travailler en usine ou en supermarché pour s’en sortir financièrement.
De très nombreux « soignants » ont définitivement quitté depuis lors les métiers du soin.
Il appartient également à la justice de statuer sur les demandes des salariés de droit privé et des agents publics qui encore aujourd’hui ont le courage d’aller jusqu’au bout pour obtenir l’indemnisation de leurs préjudices.
Notre cabinet a depuis la publication de la loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire toujours fait le choix de les défendre.
Des décisions de justice dans le sens d’une indemnisation pleine et entière pourrait-elle conduire un jour l’Etat français à envisager l’indemnisation de toutes celles et de tous ceux qui ont simplement revendiqué le respect de leur consentement libre et éclairé prévu dans le Code de la Santé Publique ?